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11: That's the length, in metres, of some of the tables made by Gil Rebert, a craftsman from Rebert Mobilier. With a dual training in cabinet-making and mechanics, Gil Rebert took over the running of the company founded by his father in 1969. Monumental, classic or atypical, tables are the core of their business. Our report, as part of the European Crafts Days

Article paru dans les journaux L’Alsace et les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA) le 8 Avril 2024

08 avril. 2024

Article paru dans les journaux L’Alsace et les Dernières Nouvelles d’Alsace le 8 Avril 2024

 

En Introduction en page 9 Colmar :

11 : C’est la longueur, en mètres, de certaines tables réalisées par l’artisan Gil Rebert, de la société Rebert Mobilier. Avec une double formation en ébénisterie et en mécanique, Gil Rebert a repris les commandes de l’entreprise fondé par son père en 1969. Monumentales, classiques ou atypiques, les tables constituent le cœur de leur métier. Notre reportage, dans le cadre des journées européennes des métiers d’art, à découvrir en page intérieure.

 

Colmar et sa région, Andolsheim

Une table pour la vie.

Créativité, technicité. L’entreprise Rebert Mobilier d’Andolsheim ouvrait ses portes ce week-end dans le cadre des journées européennes des métiers d’art. L’occasion de découvrir entre autres, les tables à rallonge ayant fait la réputation de ce fabricant unique en son genre dans la région.

« Toutes les grandes décision ont été prises autour d’une table » Lieu d’échange par excellence, la table est aussi le point de ralliement des maisons familiales. Pendant trente ans, l’entreprise fondée par Albert Rebert en 1969, aujourd’hui reprise par son fils Gil, s’est spécialisée dans les tables « de quatre à quarante places. Tout ce que l’industrie ne fait pas ».

Les mairies en sont friandes pour leur conseils municipaux, à l’image de celles de Habsheim ou de Hirtzfelden. Modulables, elles peuvent accueillir de grandes réunions puis se réduire « pour un mariage par exemple ». Gil Rebert met sa double formation, « la mécanique et le bois », à contribution pour concevoir et produire des rallonges, parfois très astucieuses, en fonction des désidératas des clients.

« L’un d’eux est venu me voir avec une souche d’arbre, qui devait servir de pied de table. Pour rallonger celle-ci, j’ai conçu un système afin qu’elle se divise en deux et s’étire ».

Surfant sur la mode de l’agencement, l’entreprise propose depuis 2015 des bahuts, des armoires, des bibliothèques, des dressings. Avec parfois, des compartiments secrets ou des placards invisibles. « On part toujours d’une feuille blanche. Les clients viennent avec une photo ou une idée, nous nous occupons du reste ».

Une souplesse qui a contribué à la réputation du fabricant d’Andolsheim. « Quand on travaille le bois, il faut être souple dans tous les sens du terme. Il est important de respecter le matériau car si on le force, il va finir par travailler et se libérer ».

Mais les tables incarnent le cœur de métier de Rebert Mobilier. Monumentales, atypiques, tout simplement belles ou même capables de se rallonger en restant rondes. Mais la crise sanitaire a été un coup dur. « A cause des restrictions, il n’y avait plus de tables, plus de convivialité ». L’esprit de famille se perd aussi un peu. « Souvent ce sont les ainés qui ont de grandes tables ».

La qualité, elle, demeure.

Une table peut durer tout une vie. Et même plusieurs. Les essences de bois utilisées sont locales. « Aujourd’hui, le frêne olivier est le plus demandé. Mais nous utilisons aussi du noyer, du chêne, du merisier, de l’orme… »

L’entreprise propose aussi de la restauration de meubles anciens. « Cela nous permet de faire un trait d’union avec le passé. Et de voir les erreurs qui ont pu être commises afin de ne pas les répéter ».

*Nicolas Pinot

www.rebert-mobilier.fr

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